La grenade typique de 1914 est la Boule, inspiré du modéle Napoléonien... Mais l'arriére livrant trés mal le front jusqu'en 1915, ce sont les grenades Artisanales qui sont les plus rencontrées durant les deux premiéres années du conflit.
On remplira au début, des bouteilles, des boites de conserves, et meme des balles de tennis!! de poudre, de clous ou de gravier surplombé d'une méche... Ensuite viendra le "Pétard de la 3éme Armée", qui, pour un gain de portée lors du lancé, sera fixé à une planchette de bois:
C'est la naissance du pétard raquette.
source est "les grenades françaises de la grandes guerre de patrice DELHOMME".Le premier modèle, (le plus courant) est identique aux autres, ce n'est que le tube d'explosif (le pétard de la 3éme armée) qui évolura:
Le premier donc, est totalement lisse. (certains tubes lisses présentent quelque fois à leur base , des pas de vis , prouvant qu'ils étaient réalisés avec des tuyaux de chauffage.La gaine au fond duquel se trouvait l'amorce était fermée par un ruban adhésif en toile)
exemplaire de
diable noirun "pétard raquette" (collec.
boyer)
La mise a feu se fait toujours par une méche à retard de 5 secondes.
Mais la mèche ne s'allume plus par friction, ou sur le fourneau des pipes des Poilus, mais est protégée par un petit bloc de bois, dit "allumeur de la 3éme armée" contenant deux amoces de fusil de chasse, percutés par un clou attendant son office dans un "rangement" du bloc de bois.
Le clou se fixe ensuite dans le trou central de la piéce de bois, et il ne reste plus qu'a le frapper sur un corps dur pour amorçer la raquette!
exemplaire de
Ks98Viendra ensuite un modèle à pétard strié, puis des quadrillés...
Les soldats, afin de câler ces pétards sur les planchettes, utiliseront des tiges de métal pour éviter que celui ci bouge...
Puis, on aura l'idée d'abandonner un peu de quadrillage au profit de la légére platitude d'un coté, ce qui facilite l' adhésion à la planchette.
C'est le dernier modéle:
Sur cette photo, en plus du coté plat du pétard, on peu voir les tige servant à stabilisé le pétard sur la planche.
Tous les pétards raquettes seront munis, de plus, de crochet permettant de les fixer au ceinturon, facilitant ainsi leur transport!
Porté ainsi au ceinturon, le clou ne risque pas de quitter sa base, et le pétard collé à la cuisse ne gène pas les mouvements du soldats.
A savoir: Les pétards raquettes se rencontreront sur le front jusqu'en 1917, servant de grenades de secours chaque fois que les troupes en manqueront pour une raisons ou une autres...
quelques Petards de
jager14