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 Georges DUHAMEL, Le médécin chirugien, academicien

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Date d'inscription : 18/02/2008

Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien Empty
MessageSujet: Georges DUHAMEL, Le médécin chirugien, academicien   Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien Icon_minitimeMer 4 Juil - 14:15

post de jupiter


Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien Georgesduhamel


Georges Duhamel, né à Paris le 30 juin 1884 et mort à Valmondois (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) le 12 avril 1966, est un médecin, écrivain et poète français. Rendu célèbre par l’écriture de la Chronique des Pasquier, il fut élu en 1935 membre de l’Académie française dont il fut secrétaire perpétuel de 1944 à 1946. Il devint ensuite un président très actif pour le renouveau de l’Alliance française après-guerre. Georges Duhamel est aussi le père du compositeur Antoine Duhamel.

Jeunesse et études
Georges Duhamel naît au no 4 rue Coypel près de la place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris, troisième d’une famille de quatre enfants d’origine normande qui vit chichement des activités d’un père, Pierre-Émile Duhamel, fantasque et instable[4] et d'une mère, Marie Emma Pionnier, herboriste. Pharmacien, son père décide d'entreprendre sur le tard des études de médecine. Durant une enfance perturbée par les nombreux déménagements de sa famille (vivant à Montreuil-sous-Bois, Paris, Nevers.), il fait ses études au lycée Buffon à Paris, puis au lycée de Nevers, et enfin à l'Institution Roger-Momenheim. Duhamel obtient son baccalauréat en 1902 et décide alors de devenir médecin tout en s’adonnant aux lettres.


L'abbaye de Créteil et la Première Guerre mondiale
Entre 1906 et 1908, il crée avec Charles Vildrac, qui deviendra son beau-frère, « l’abbaye de Créteil » ou groupe de l'Abbaye, phalanstère d’artistes regroupant poètes, écrivains, musiciens et peintres, expérience qu’il a relatée de façon romancée, bien qu’il s’en soit défendu, dans le cinquième volume de la série de la Chronique des Pasquier, le Désert de Bièvres. À l'occasion de représentations théâtrales à l'Abbaye de Créteil, il rencontre et s'éprend de l'actrice Blanche Albane avec laquelle il entretint une importante correspondance. Il l'épouse en 1909 et aura trois fils avec elle : Bernard (en 1917), Jean (en 1919) et le futur compositeur Antoine Duhamel (en 1925).


Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien 9782258066847

Géorges Duhamer ( à gauche) en traind'opérer

Durant la Première Guerre mondiale, il décide de s'engager dans le service actif alors qu'il avait auparavant bénéficié d'une réforme médicale. Il veut faire don de lui-même et partager les épreuves des hommes de sa génération. À partir de 1914, Georges Duhamel occupe les fonctions de chirurgien pendant quatre ans, dans des situations souvent très exposées. Alors qu'il exerce près du front de Champagne en 1915, il décide de raconter les épreuves que les blessés subissent. Deux romans naitront de cette expérience, d'une part Vie des martyrs paru en 1917 est un recueil de récits qui connaitra un certain succès. La presse compare ce livre au roman d'Henri Barbusse, Le Feu, prix Goncourt en 1916. D'autre part, Duhamel entreprend la rédaction de Civilisation, livre témoignage sur les ravages de la guerre. Le livre sort en avril 1918 sous le pseudonyme de Denis Thévenin car Duhamel ne veut pas être accusé de profiter de la guerre pour faire de la littérature. Le 11 décembre 1918, le livre reçoit le prix Goncourt.

Reconnaissance et cycles littéraires
Rendu à la vie civile, il se consacre désormais entièrement aux lettres et à la défense d’une civilisation à visage humain. En 1919, il découvre en Seine-et-Oise la vallée du Sausseron et Valmondois, où il passera tous ses étés. Il écrit alors en 1920, Confession de minuit, qui deviendra le premier tome de son premier cycle romanesque Vie et aventures de Salavin (1920-1932), considéré par de nombreux critiques littéraires comme précurseur des questions existentialistes que développeront plus de quinze ans plus tard Camus dans La Chute (1936) et Sartre dans La Nausée(1938).

C’est au début des années 1930 qu’il débute sa Chronique des Pasquier qui le rendra célèbre, selon le principe du roman-fleuve, et qui est parfois comparée aux Rougon-Macquart de Zola. La publication de la chronique au Mercure de France s'étend de 1933 à 1945. Elle peut être vue comme la transposition littéraire autobiographique de la vie de Georges Duhamel dans son héros principal Laurent Pasquier. En 1935, Georges Duhamel devient directeur du Mercure de France et la même année est élu le 21 novembre, à sa seconde tentative, à l’Académie française au fauteuil n° 30 suite au décès de G. Lenotre ; sa réception officielle au sein de l'Illustre Compagnie à lieu le 25 juin 1936 avec un discours d'accueil d'Henry Bordeaux. En 1937, il est aussi élu à l'Académie de médecine. Entre 1930 et 1940, il accomplit de nombreux voyages en France et à l’étranger, défendant par de brillantes conférences la langue et la culture françaises ainsi que l’idée d’une civilisation construite sur le cœur de l’homme et non sur le progrès technique, le classant comme un écrivain de gauche. Articles et conférences sont rassemblés sous divers titres, et la période de l'entre-deux guerres constitue celle de son plus grand succès public. Il devient alors membre du jury du Prix Jeunesse, dont il prendra plus tard la présidence, en 1945.

Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien Georgesduhamel


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Duhamel, voit dès 1940 une partie de son œuvre interdite par les Allemands qui mettent sur la liste Bernard des ouvrages interdits par la Gestapo trois de ses livres, puis l'ensemble de son œuvre est inscrite sur la liste Otto quelques mois plus tard, et il se voit interdit de toute publication en 1942. Durant toute cette période durant laquelle il reste volontairement à Paris et ne fait que quelques séjours dans sa maison de campagne de l'Oise, il tient tête ouvertement à la pression de l’occupant et à la fraction pétainiste de l’Académie française au sein de laquelle il est très présent; position pour laquelle le général de Gaulle le remerciera publiquement plus tard[réf. nécessaire]. Il explique cette attitude dans une lettre à son ami Mauriac indiquant :

« Mon catéchisme depuis le début, a tenu en quatre petites phrases : ne pas se tuer, ne pas s'enfuir, ne pas se cacher et travailler »

— lettre de Duhamel à Mauriac du 13 janvier 1941.

En octobre 1944, peu après la Libération de Paris, il est élu secrétaire perpétuel de l'Académie mais il démissionne de son poste dès 1946 en raison de ce qu'il considère comme un basculement du centre de gravité politique de la compagnie vers la droite dont il ne se sent pas le représentant. Il est également nommé au Comité national des écrivains en 1944 mais en démissionne également en 1946 pour protester contre les excès de l'Épuration.

Après la guerre, il est nommé, en 1947, président de l’Alliance française et reprend ses voyages en faveur de la culture française. Il rétablit partout de nombreuses écoles de l’Alliance. Confession de minuit (1920) fait partie de la liste du Grand Prix des meilleurs romans du demi-siècle dressée en 1950 et regroupant douze romans publiés entre 1900 et 1950.

À partir de 1960, sa santé décline, il réduit beaucoup ses activités, et il meurt à Valmondois le 13 avril 1966.

Duhamel et la musique

Duhamel et Marius Casadesus (en) en 1937.Georges Duhamel, par ses amitiés littéraires et artistiques - Jean-Jacques Corriol, Charles Schuller qui le convertira au culte de Richard Wagner, et Albert Doyen - s'adonnera, sur le tard et avec passion, à la musique en autodidacte éclairé. Il apprend le solfège et la flûte tardivement, et dirigera, pour son plaisir et entre amis, des concerts hebdomadaires à son domicile. À partir de 1939, il écrira des critiques musicales, notamment dans Le Figaro. Lui-même non initié dans sa jeunesse à la musique, il fera bénéficier son fils, dès le plus jeune âge, d'une solide formation musicale conditionnant certainement la future carrière de compositeur d'Antoine Duhamel.







Georges DUHAMEL,  Le médécin chirugien, academicien 257medium



Vie des martyrs, sous-titré 1914-1916, est le premier roman de Georges Duhamel publié au Mercure de France en 1917. Produit de l'expérience du chirurgien Duhamel lors de la Première Guerre mondiale, ce roman préfigure le suivant Civilisation pour lequel son auteur obtiendra le Prix Goncourt en 1918.

Des critiques littéraires ont perçu une similitude entre ce roman et Derrière la bataille du moins célèbre Léopold Chauveau[1], autre chirurgien étant allé sur le front.

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Civilisation est le deuxième roman de Georges Duhamel publié au Mercure de France en 1918. Il a été récompensé la même année par le Prix Goncourt. En 1919, il est cité comme l'un des dix meilleurs romans sur la Première Guerre mondiale

Genèse du roman et récompenses
En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Georges Duhamel, médecin et homme de lettres, décide de s'engager dans le service actif alors qu'il avait auparavant bénéficié d'une réforme médicale. Il veut faire don de lui-même et partager les épreuves des hommes de sa génération[2]. Durant tout le conflit, Georges Duhamel exerce les fonctions de chirurgien, dans des situations souvent très exposées. Il voit ainsi mourir des milliers d'hommes pour lesquels le chirurgien ne peut rien. Durant l'hiver 1915, alors qu'il exerce près du front de Champagne, il décide de raconter les épreuves que les blessés subissent Quand la guerre lui laisse un peu de repos, il écrit des récits brefs et simples où il donne la parole à de simples soldats. Vie des martyrs paru en 1917 est un ensemble de ces récits. En même temps, Duhamel entreprend la rédaction de Civilisation. Ce livre est un témoignage sur les ravages de la guerre. Il décrit les absurdités administratives et le renversement des valeurs morales. Duhamel pense que la guerre est le « résultat normal » de la civilisation industrielle, fierté de l'Occident.

Le livre, dédié à Charles Viannay, sort en avril 1918. Duhamel a renoncé à le publier sous son nom et choisi le pseudonyme de Denis Thévenin car il ne veut pas être accusé de profiter de la guerre pour faire de la littérature. Le livre n'est pratiquement pas censuré. Les critiques sont élogieuses : Le Temps écrit « La laideur et l'atrocité de la guerre éclatent à chaque page, avec la tendresse et la vénération pour les victimes innoncentes ». L'Éveil, un journal de gauche parle du roman en ces termes : « Ce grand et beau livre, profondément humain [...] portera témoignage devant l'histoire contre cette abominable guerre et pour notre peuple héroïque ». Romain Rolland parle de « l'œuvre la plus parfaite que la guerre ait inspirée en France avec Vie des martyrs ». Seulement quelques voix regrettent l'amertume et l'ironie du roman, préférant la compassion exprimée dans Vie des martyrs.

Le livre est un candidat au Goncourt de 1918 avec entre autres, Kœnigsmark de Pierre Benoit, Les Silences du colonel Bramble d'André Maurois et Simon le Pathétique de Jean Giraudoux. Le 11 décembre 1918 le livre reçoit le prix Goncourt par 6 voix contre 4 à Pierre Benoit.

Le roman Civilisation est réédité de nombreuses fois et traduit en plusieurs langues dont l'allemand. En 1919, trois journaux dont L'Humanité se lancent dans une grande enquête sur les dix meilleurs livres de guerre. Les deux livres de Duhamel sont très souvent cités ainsi que Le Feu d'Henri Barbusse et Les Croix de bois de Roland Dorgelès.

Durant la Seconde Guerre mondiale, ce roman est immédiatement interdit de publication par la Gestapo dès 1940 et mis, avec deux autres ouvrages de Duhamel, sur la liste Bernard ; quelques mois plus tard c'est l'ensemble de l'œuvre de Duhamel qui est inscrite sur la liste Otto.

Résumé
Grâce à une succession de scènes se déroulant sur l'arrière du front Nord entre 1915 et 1917, Civilisation dépeint de manière crue les hommes et leurs tourments, les administrations et leurs logiques propres, la médecine et les progrès de la science lors de la Première Guerre mondiale. Au sein de l'armée française enlisée dans une guerre de tranchées, un narrateur, ancien professeur de mathématique, engagé volontaire comme brancardier tour à tour sur le front ou dans les hôpitaux de l'armée, raconte son expérience et les hommes qu'il côtoie. L'incrédulité devant cette boucherie humaine et l'absurdité des armées le mènent, comme beaucoup d'hommes à cette époque, à faire une description souvent très ironique et impertinente sur la société française et européenne en général. Le roman met en exergue, dans un style johannique, la phrase finale : « Je vous le dis, en vérité, la civilisation n'est pas dans cet objet, pas plus que dans les pinces brillantes dont se servait le chirurgien. La civilisation n'est pas dans toute cette pacotille terrible ; et, si elle n'est pas dans le cœur des hommes, eh bien ! elle n'est nulle part. »
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