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Big JimBiographie de cet officier écossais qui à servi durant la première guerre mondiale.
Colonel Donald Walter Cameron, XXV Chef du Clan Cameron.
Ici à droite avec sa fille Violet.
Sir Donald Walter Cameron of Lochiel est né en le 4 Novembre 1876 et décède le 11 Octobre 1951.
Son père était : Donald Cameron of Lochiel, XXIV Chef Clan Cameron.
Sa mere : Lady Margaret Elizabeth Scott.
Il se marie en Mars 1906 à Lady Hermione Emily Graham.
Ensemble ils ont 5 enfants.
Violet Hermione Cameron (6 Mai 1907- 24 Mars 1979)
Donald Hamish Cameron (12 Septembre 1910 - 26 Mai 26 2004) qui deviendra le XXVI chef du clan Cameron en 1951 à la mort de son père
Marion Hester Cameron (21 October 1914 - 1997)
Allan John Cameron (25 Mars 1917)
Charles Alexander Cameron (29 Septembrer 1920)
Comme son père est son grand-père il est éduqué à Harrow, il a suivi les cours du Sandhurst Military College.
Donal à participé à la guerre des Boers en 1899 et de 1901 à 1902, le jeune officier sera blessé à la bataille de Belmont en 1902.
En 1905, à la mort de son père il devient le 25 ème chef du clan Cameron.
Il se marie à Lady Hermione Emily Graham la seconde fille du Duke de Montrose.
Il se retire de l’armée.
Quand la première guerre mondiale éclate, on lui demande de former un nouveau bataillon de Cameron highlanders (Queen's Own) pour la nouvelle armée de Kitchener.
En 1915, à Loos, il mène ses hommes dans l’enfer de la bataille, il y perd d’ailleurs un de ses frères.
Après cette bataille il retourne au pays en tant qu’instructeur puis il repart au front en tant que commandant du Lovat Scout Sharpshooters jusqu’à la fin de la guerre.
Après la guerre, il reprend le commandement du 3rd Battalion of the Cameron Highlanders.
Ensuite il devient membre de la commission du Scottish National War Museum, et en 1920 il est nommé aide de camp du roi George V grâce aux services rendu au royaume.
Durant la seconde guerre mondiale il reprend du service au sein de la Home Guard.
Revenons à la bataille de Loos en Novembre 1915. Le Colonel Donal Cameron, commande alors le 5th battalion of Cameron Highlander.
Il raconte :
« Notre objectif avec les Seaforth Highlanders était sur notre droite, nous avons commencé à avancer à 6h40 le 25 (octobre 1915). Nous avions à traverser une longue crête découverte qui pouvait être prise en enfilade par des tirs de mitrailleuse sur notre gauche.
Nos lignes allaient être fauchées les unes après les autres. Les hommes ont obéis avec bravoure aux ordres . Quand ce qui restait de nos hommes se sont réunis, nous avions atteint notre objectif.
L’endroit que nous étions censé tenir était environ à 1300 yards de nos lignes.
Sur notre gauche, il n’y avait personne, la seule manière de ne pas se faire contourner par les allemands, était l’action de nos sergents de mitrailleuses qui ont défendu héroïquement notre flan gauche de leur position à l’arrière.
Un battalion de Black Watch est venu nous supporter, mais eux aussi, malheureusement ont été considérablement décimés.
Ce sont des moments qu’on ne pourra jamais oublier, et qui auront sans aucun doute tendance à renforcer les liens très amicaux qui ont toujours existés entre les Camerons et les Seaforths.
Défendant le terrain que nous avions pris, nous sommes restés là jusqu’à ce que nous soyons relevés par une autre brigade le lendemain matin.
Le 26 nous sommes restés dans nos tranchés toute la journée, mais le soir du 27, nous avons eu pour ordre de charger pour renforcer la brigade devant nous qui était fortement harceler par les Allemands.
Cette charge à surement était la meilleur chose que le bataillon ai jamais fait, parce que les rangs, bien que fortement diminué par l’action du 25, ont avancés sous le commandement de peu d’officiers comme si de rien n’était, dans un parfait alignement comme si nous étions en parade.
Cette charge a eu les effets attendu, le bataillon a été renvoyé en cantonnement le lendemain matin.
Sir John French nous a remercié pour ce que nous avions fait.
C’était pour moi le jour le pire, mais le plus fier de ma vie. Je ne pense pas qu’un officier dans les anales de l'armée britannique, puisse penser avoir des hommes meilleurs et si brave sous son commandement.
Les actes de bravoure personnels de mon unité sont trop longs à raconter, mais deux exemples doivent être racontés.
Un Lance-Corporal ayant trouvé la ligne téléphonique entre le Brigadier et moi coupé, a grimpé au sommet du parapet pour avoir une communication visuelle. Là il brandissait ses drapeaux au milieu d’une pluie d’obus, finalement un obus est tombé directement sur lui et tout ce que nous avons retrouvé de lui est un morceau de son kilt et son carnet.
Un autre Corporal était un « bomb thrower » (lanceur de grenade), des allemands approchaient de notre tranché, mais à cause des snipers il était impossible de pouvoir s’en occuper.
Le caporal en question saisi un sac de grenades et s’approcha du parapet de la tranché ennemi, lançant des grenades sur les Allemands tellement occupé qu’il ne se rendait pas compte qu’il était exposé aux tirs de toute part. Mais il réussit à lancer ses grenades avant d’être blessé à son tour. »
Maintenant je vous présente une pièce de ma collection : un pantalon en tartan du Cameron Highlanders ayant appartenue au Colonel Donald Walter Cameron daté 1917.