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 Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain..

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Messages : 3568
Date d'inscription : 18/02/2008

Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. Empty
MessageSujet: Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain..   Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. Icon_minitimeDim 8 Juil - 20:21

post de jupiter


Loin de moi de creer une polémique en raisons de ses ecrits, je souhaite seulement evoquer son passé pendant la grande guerre

Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. Celinek



Louis Ferdinand Destouches, né le 27 mai 1894 à Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, plus connu sous son nom de plume Louis-Ferdinand Céline (prénom de sa grand-mère et l'un des prénoms de sa mère), généralement abrégé en Céline, est un médecin et écrivain français, le plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXe siècle après Marcel Proust.

Sa pensée pessimiste est teintée de nihilisme. Controversé en raison de ses pamphlets antisémites et de son engagement collaborationniste, il est, en tant qu'écrivain, considéré comme l'un des plus grands auteurs et stylistes de la littérature française du XXe siècle. Créateur d'un style elliptique personnel très travaillé, fondé sur l'argot et le langage parlé, sorte de burlesque du quotidien et du banal, Céline se joue avec brio des conventions littéraires, des règles de syntaxe aux signes de ponctuation.

Jeunesse en région parisienne

Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. Lachaizecharlesenfants1


Louis Ferdinand Auguste Destouches est né le 27 mai 1894 à Courbevoie, département de la Seine, au 11, rampe du Pont-de-Neuilly (aujourd'hui chaussée du Président-Paul-Doumer), ainsi qu'il le répète avec insistance dans D'un château l'autre. Il est le fils de Fernand Destouches (Le Havre 1865 - Paris 1932), issu du côté paternel d'une famille de petits commerçants et d'enseignants d'origine normande installés au Havre[2] et bretonne du côté maternel, et de Marguerite Guillou (Paris 1868 - Paris 1945), propriétaire d'un magasin de mode, issue d'une famille bretonne venue s'installer en région parisienne pour travailler comme artisans, et de petits commerçants. Il est baptisé le 28 mai 1894 avant d'être confié à une nourrice[3]. Ses parents déménagent en 1897 et s'installent à Paris, d'abord rue de Babylone puis un an plus tard, rue Ganneron et enfin, durant l'été 1899, passage Choiseul, dans le quartier de l'Opéra, où Céline passe toute son enfance dans ce qu'il appelle sa « cloche à gaz » en référence à l'éclairage de la galerie par la multitude de becs à gaz au début du XXe siècle. Son père est employé d'assurances et « correspondancier » selon les propres mots de l'écrivain et a des prétentions nobiliaires (parenté revendiquée plus tard par son fils avec le chevalier Destouches, immortalisé par Jules Barbey d'Aurevilly), et sa mère est commerçante en dentelles dans une petite boutique du passage Choiseul. En 1900, il entre à l'école communale du Square Louvois. Après cinq ans, il intègre une école catholique durant une année avant de revenir à un enseignement public. Il reçoit une instruction assez sommaire, malgré deux séjours linguistiques en Allemagne d'abord, à Diepholz pendant un an puis à Karlsruhe, et en Angleterre ensuite. Il occupe de petits emplois durant son adolescence, notamment dans des bijouteries, et s'engage dans l'armée française en 1912, à 18 ans, par devancement d'appel.

Première Guerre mondiale et Afrique

Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. 1312492

Il rejoint le 12e régiment de cuirassiers à Rambouillet. Il utilisera ses souvenirs d'enfance dans Mort à crédit et ses souvenirs d'incorporation dans Voyage au bout de la nuit ou encore dans Casse-pipe (1949). Il est promu brigadier en 1913, puis maréchal des logis le 5 mai 1914. Quelques semaines avant son vingtième anniversaire, il est ainsi sous-officier.

Trois mois plus tard, son régiment participe aux premiers combats de la Première Guerre mondiale en Flandre-Occidentale.

Pour avoir accompli une liaison risquée dans le secteur de Poelkapelle au cours de laquelle il est grièvement blessé à l'épaule droite – et non à la tête, contrairement à une légende tenace qu'il avait lui-même répandue, affirmant avoir été trépané –, et dès l'automne 1914 avoir eu le tympan abîmé[5], il sera décoré de la Croix de guerre avec étoile d'argent, ce qui lui conférera la Médaille militaire, le 24 novembre 1914. Ce fait d'armes sera relaté dans L'illustré National.

Réopéré en janvier 1915, il est déclaré inapte au combat, et est affecté comme auxiliaire au service des visas du consulat français à Londres (dirigé par l'armée en raison de l'état de siège), puis réformé après avoir été déclaré handicapé à 70 % en raison des séquelles de sa blessure. L'expérience de la guerre jouera un rôle décisif dans la formation de son pacifisme et de son pessimisme.

Il se marie, à Londres, avec Suzanne Nebout, le 19 janvier 1916, puis contracte un engagement avec une compagnie de traite qui l'envoie au Cameroun, où il part surveiller des plantations. Malade, il rentre en France en 1917.



Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. Louisferdinandcelineune
Celine, deuxieme à gauche


Rencontre importante qui complète sa formation intellectuelle : il travaille en 1917-1918 auprès du savant-inventeur-journaliste-conférencier Henry de Graffigny. Embauchés ensemble par la mission Rockefeller, ils parcourent la Bretagne en 1918 pour une campagne de prévention de la tuberculose.


Parmi ses oeuvres, il traitera la Grande guerre dans son livre " Casse pipe"

Louis Ferdinand CELINE , Cuirassier, ecrivain.. 717183

Globalement, le roman se divise en deux parties :

* la première relate la première nuit du héros (Ferdinand, 18 ans) à son arrivée, par une nuit de grand vent et sous une pluie battante, au poste de garde du 17e régiment de cuirassiers, corps d'élite de la cavalerie française et plus particulièrement de la cavalerie lourde. Il se retrouve au milieu de Bretons mal réveillés vautrés dans la paille de leurs bat-flancs, dans une puanteur effroyable, et d'emblée en butte aux vexations du sous-officier de semaine, le Maréchal-des-Logis Rancotte furieux d'avoir été dérangé en pleine nuit. Le jeune Ferdinand, encore en civil, est incorporé à la patrouille qui est envoyée par Rancotte, sous la pluie, dans différents lieux du quartier : la tempête a affolé les chevaux, certains ont fugué, et il faut relever des hommes de garde. Mais le brigadier Le Meheu a perdu le mot de passe, et ne peut relever l'homme de garde à la poudrière . Le Meheu quitte son groupe pour tenter de retrouver ce mot en cachette du maréchal-des-logis Rancotte, et les hommes se tapissent dans une écurie en attendant le retour de leur chef. Le garde-écurie les cache entre le mur et le gigantesque coffre à avoines, et retourne à sa corvée incessante : collecter les crottins dès leur émission...Cependant l'escouade trempée s'amoncelle et s'endort . Puis la soif et l'étouffement réveillent les hommes : Ferdinand doit arroser son entrée dans le monde viril, et payer à boire. Le palefrenier leur vend des litres de blanc, qu'il sort de dessous l'avoine. L'escouade sera finalement débusqué par Rancotte, et ramenée au poste de garde en compagnie de Le Maheu, qui de son côté en a profité pour se saouler ...

* La deuxième partie serait la crise d' épilepsie d'un autre engagé volontaire, face à l'ignorance et l'indifférence de la quasi-totalité des autres hommes.

* Enfin la diane retentit dans le petit jour blafard, mais les notes aigües de la trompette n'annoncent pas la fin du cauchemar : Ferdinand a signé pour trois ans. Rancotte fait aligner les hommes sous la pluie, fait un brin de toilette "au crachat", donne l'ordre à Ferdinand de lui cirer les bottes en vitesse, et "tue le ver" pour bien commencer la journée :" le temps de piquer le cric sur la table, il s'en était jeté un petit coup, une rincette de gniole, au bidon. Sauvette ! Il en soufflait de chaleur...". Comme le dit Ferdinand: " Quel noble métier que le métier des armes. Au fait les vrais sacrifices consistent peut-être dans la manipulation du fumier à la lumière blafarde d'un falot crasseux ?..."

Portée autobiographique

Comme dans Casse-pipe, et c'est pourquoi l'œuvre est souvent éditée avec le Carnet du Cuirassier Destouches, Céline a lui-même été engagé volontaire au sein de ce régiment de cavalerie, avec lequel il participa à la Première Guerre mondiale et fut grièvement blessé dès les premiers combats de 1914, événement décisif pour ses futures orientations politiques et littéraires puisque c'est à partir de ces premiers jours de guerre qu'il adopta brusquement une attitude pacifiste qui ne le quittera pas pour le restant de ses jours (thème déjà abordé dans son premier roman, Voyage au bout de la nuit).

On peut se demander quel est le surprenant enchaînement de circonstances qui a conduit Céline à s'engager dans les cuirassiers, et dans quelle mesure il décrit des faits qui ont bien eu lieu...Le contexte social est cohérent : il avait 18 ans, et n'était pas issu d'un milieu traditionnellement anti-militariste, mais petit-bourgeois. Au début de Voyage au début de la nuit , il dit qu'il se trouvait, par un chaud après-midi (de la fin de septembre 1912) à une terrasse de café, Place Clichy, à Paris. Il refaisait le monde avec Arthur, un ami de son âge quand "...voilà-t-y pas que juste devant le café où nous étions attablés un régiment se met à passer, et avec le colonel par-devant sur son cheval , et même qu'il avait l'air bien gentil et richement gaillard, le colonel ! Moi, je ne fis qu'un bond d'enthousiasme. "J'vais voir si c'est ainsi !" que je crie à Arthur, et me voilà parti m'engager, et au pas de course encore...". Céline se rappelle qu'il était "content de l'effet de mon héroïsme sur tout le monde qui nous regardait" , et qu'il "tourne la rue avec le régiment derrière le colonel et sa musique". Ensuite "On a marché longtemps", sous les acclamations "des civils et leurs femmes qui nous poussaient des encouragements, et qui nous lançaient des fleurs, des terrasses, ...". Mais la marche se prolonge, la fatigue et le désenchantement gagnent, "J'allais m'en aller. Mais trop tard ! Ils avaient refermé la porte en douce derrière nous les civils. On était faits, comme des rats.".

Dans le second chapitre du "Voyage au bout de la nuit", Céline décrit la débâcle que fut pour les soldats de la cavalerie lourde les premiers mois de la guerre de 1914-1918 : après deux ans d'un dur apprentissage, "ils nous firent monter à cheval et puis au bout de deux mois qu'on était là-dessus, remis à pied". C'est que la cavalerie, même lourde, ne peut rien contre les barbelés et les mitrailleuses. Et Céline décrit comment le colonel qu'il accompagne reste obstinément debout sur une route : cible parfaite, avec son casque doré à plumet et sa cuirasse, pour les Allemands qui tirent sur lui au fusil, puis à la mitrailleuse, puis au canon
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