post de Scipion590
Le GR 10 est aussi appelé régiment « Konig Friedrich Wilhem II », il a été créé le 21 novembre 1808. C'est le 1er régiment de Silésie, il recrute dans le 6ème district. Il est basé à SCHWEIDNITZ.
Il est, et restera pendant tout le conflit au sein de la 21 BI de la 11 DI. Appartenant au 6 AK, cette division est acheminée les 10 et 11 juin 1914 via Merzig, le Luxembourg pour atteindre la Belgique le 18.
Appartenant à la 5ème armée, la 11ème division prend effectivement part à la bataille de Tintigny, St Vincent et Belle Fontaine à compter du 22 aout 1914. Le 29 elle traverse la Meuse, sous Stenay puis traverse Varennes en Argonne et Ste Menehould. Le 7 septembre elle est dans les environs de Revigny.
Après la bataille de la Marne, elle est installée à la bordure ouest de l'Argonne (de Binarville à Cernay en Bormois). Le 4 octobre elle combat à Binarville. Le 21 octobre sa 22ème brigade est à Beine à l'est de Reims. La 21ème brigade reste en Argonne.
Fin janvier 1915 la 21ème brigade rejoint la 22ème dans le secteur de Reims. En février la 22ème brigade est rattachée provisoirement en support du 8 RK sur le front est de la Champagne.
Fin juin, la division tient le secteur Nord de Souchez, à l'est de Neuville Saint Vaast (62). Elle réalise plusieurs attaques victorieuses sur les secteur de Souchez et du château de Carleul (?). Elle subie de lourdes pertes en juillet. Les 25 et 26 septembre, elle perd beaucoup d'hommes à « la Folie ». Relevée fin septembre, elle reste au repos dans les environs de Cambrai. La liste des pertes pour le GR 10 fait état de 432 tués, 1023 blessés et 64 disparus. Les pertes sont compensées entre le 5 et le 14 octobre par des remplacements avec des troupes ayant 3 mois d'entrainement (hommes de la landsturm du 2ème ban et de la classe 1915 devant entrer en service en juillet). La 9ème cie du 10 GR recoit 119 hommes (12ème cie du FR 38). Durant les deux premiers week-ends d'octobre la division est en ligne dans le secteur d'Astride (?) dans la Somme.
Fin 1916, la division prend part à l'attaque pour prendre le village de Frise et subie de très lourdes pertes. Le 25 mai elle est relevée du secteur, puis dans un temps très court elle prend position dans le secteur sud d'Amiens (route de Saint Quentin). Dans ce secteur elle s'oppose à l'attaque française du 1er juillet et des jours suivants, et laissera de nombreux prisonniers aux troupes françaises. Elle est relevée du secteur fin juillet et rejoint les environs de Saint Quentin (02) pour y être réorganisée. Le 1er aout, la division rejoint les tranchées du secteur de Andechy-Beuvraignes. Le 4 septembre, elle est participe toujours à la bataille de la Somme, et se trouve entre Deniécourt et Vermandovillers. On annonce des pertes en hommes de l'ordre de 83% pour la division pour cette période de la Somme.
Relevée le 10 octobre elle rejoint le secteur de Prunay (?) le 24 où elle reste jusqu'au 12 décembre, elle reste sur le secteur de Saint Quentin. Le 11 GR rejoint la 101 DI en Macédoine, au cours du mois d'octobre.
Le 4 janvier 1917, la division entre en ligne dans le secteur de Lassigny (60), puis aux alentours du 10 février les secteurs d'Ablaincourt (pressoir) au sud de la Somme. Au milieu du mois de mars la division recule avec les autres unités pour rejoindre la ligne Hindenburg. Au 29 mars, elle est sur le front d'Arras.
Le 19 avril 1917, elle est opposée au sud de la Scarpe aux premiers chocs de l'attaque Britannique. En dépit d'efforts de défense désespéré, la division laisse 2200 hommes aux anglais. L'IR 51 est réduit à 600 hommes (dont sa 12ème cie réduite à 6 hommes). Le 11 avril la division est relevée et réorganisée dans la région de Bruges.
Début juin, la division est en support sur le front de Wytschaete-Messines lors de l'attaque britannique. Elle reste sur le secteur jusqu'au 26 juin en subissant de lourdes pertes (notamment les 8 et 9 juin). Puis elle rejoindra Metz pour quelques jours, et entre en ligne dans le secteur de Fliray de fin juillet au 15 septembre. Relevée aux environs de la mi-septembre elle tient en octobre un secteur du front de Champagne.
Fin octobre 1917, elle rejoint les Flandres et entre en ligne dans les environs de Passchendaele. Retirée à la fin du mois de décembre, elle reste en arrière du front dans la région de Maubeuge.
Elle reste sur la région de Maubeuge, puis près de Charleville et Laon pour environs deux mois.
En mars, elle relève la 51ème DIR à la Butte de Mesnil (51). Elle ne participe pas à des actions majeures, hormis quelques raids sur les tranchées françaises. Elle se reconstitue, et ses soldats les plus âgés sont remplacés par des plus jeunes. Le 15 avril 1918, elle est relevée par la 88 DI. Le 20 avril elle relève des éléments de la 34ème et 37ème DI a sud de Dives (est de Lassigny). Elle est relevée par la 202 DI dans la nuit du 22 au 23 mai, et part au repos pour 10 jours dans les environs de Guiscard. Le 9 juin, elle renforce les troupe engagées dans les batailles de Montdidier Noyon au sud de Thiescourt (ouest de Noyon). Elle participe à l'offensive dès le début des hostilités, avec en ligne de mire, Compiègne, mais ne parvient que jusqu'à Machemont à 20 kilomètres de son objectif. Ses pertes sont telles qu'elle est relevée le 16 et rejoint le secteur de Guiscard, où elle reçoit 1300 hommes en remplacement.
Le 19 juillet, la division relève la 222 DI près de Rubescourt (sud de Montdidier). Les accrochages sont sévères, et le GR 10 reçoit 300 hommes pour compenser ses pertes le 02 aout. Elle est relevée du secteur le 12. Elle ré-entre en ligne près de Varesnes le 22 et est retirée de ce secteur le 28.
Le 8 septembre, elle retourne en ligne au sud-ouest de Saint Quentin près de Jussy. Elle en est retirée le 20. Quatre jours plus tard, la division est identifiée au nord de Saint Quentin (02) dans le secteur de Gricourt, elle en est retirée le 2 octobre. Elle est remise en ligne le 12 près de Barisis (sud de la Fère (02)). Puis c'est la retraite progressive , elle est aperçue à Remies, Mesbrecourt (richecourt), La Ferté-Chevresis, Monceau le neuf (et Faucousy), Le Hérie la viéville, Saint Algis et Champ Bouvier (clairefontaine). Elle est encore en ligne lorsque l'armistice est signée.