Militärpass: parcours d'un Jäger (blessé 3 fois)

post de minen


Voici le parcours d’un Jäger sur un militärpass que j’ai rentré récemment.
Je remettrai les mentions de blessures dans le post que j’ai commencé sur le sujet mais je pense qu’il est intéressant de mettre son parcours en entier.

Né en 1894, il s’est engagé en 1912 quelques mois après avoir fêté ses 18 ans en temps que « 2 Jährig Freiwilliger » (engagé volontaire pour 2 ans) au sein du Jäger Bataillon 6 (2e de Silésie) :




Il est mobilisé le 2 août 1914 à la 3e compagnie du Reserve Jäger Bataillon 6 et connaît ses premiers combats à Lais le 22 août où il est blessé (voir la photo ci-dessous, 8e ligne : Lecht verwundet). A partir du 21 septembre, il est dans le secteur de Verdun (et un « séjour » à Vauquois au mois d’octobre). Il reste dans le secteur de Verdun jusqu’au début de l’année 1916. Il est blessé une deuxième fois, à la tête à cause d’une grenade, le 14 mars 1916 au Mort-Homme (voir inscription sur les 13e et 14e lignes : beim Sturm auf Höhe TotenMann durch Handgranate am Kopf leichteverwundet). Il est décoré de la croix de fer le 21 mars 1916 :




A la suite de cette blessure, et après un séjour en hôpital, il est muté à la compagnie de convalescents du Jäger Bataillon 6 :




Le 19 mai 1916, après une mutation au dépôt de recrues du Jäger Btl 6, il participe à différents entraînements notamment au Granatenwerfer 16 (mention peu courante sur les livrets) et aux grenades œuf (il me semble lire Eierhandgranaten à la fin de la 3e ligne et au début de la ligne suivante). Ces formations vont « l’occuper » pendant presque une année :




Le 24 octobre 1917, il est reversé dans la 20e division, au JR 77 (il est alors au grade de Unterofizier) et retourne au front à Inchy en Artois (pendant la bataille de chars près de Cambrais), où il est légèrement blessé une 3e fois, le 26 novembre, à cause d’un éclat d’obus au genoux droit :




Le 1er février 1918, il retourne au bataillon de remplacement du 6 Jäger Bataillon avant d’être réaffecté à la 3e compagnie de la même unité le 9 août 1918. Il rejoint le front pour les derniers combats de la guerre et sera officiellement démobilisé le 16 décembre 1918 :