post de
verdaniel<BLOCKQUOTE>bonjour, vous avez surement remarqué que pour les ceremonies du 11 novembre les habitants des anciens pays du commonwealth arborent un coquelicot a la boutonniere,,
pourquoi??
simplement a cause d un poeme ecrit par un medecin canadien
le docteur MacCrae, publié le 08 dec 1915,
pour avoir l histoire de ce medecin, voyez le site medecins de la grande guerre,
je vous copie ce poeme ainsi que sa traduction
In Flanders Fields
In flanders Fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Space heard amid the guns below
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In flanders fields
Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent
entre les rangées de croix qui marquent notre place
Et dans le ciel, malgré le rugissement des canons
L'on perçoit encore le chant des courageuses alouettes.
Nous sommes la Mort et pourtant quelques jours auparavant
Nous regardions l'aurore poindre et le soleil rougir en
Se couchant. Nous aimions et étions aimés et aujourd'hui
Nous Gisons dans les champs de Flandre.
Reprenez notre combat contre l'ennemi:
De nos mains qui chancellent, nous vous confions
Le flambeau qui sera vôtre et que vous tiendrez haut.
Si vous ne croyez plus en nous qui mourrons, jamais nous
Ne retrouverons le repos dans les Champs de Flandre
Ou fleurissent les coquelicots
http://www.1914-1918.be/index.php</BLOCKQUOTE>
<BLOCKQUOTE>petite precision, il est enterré a wimereux pres de boulogne,
j insère a la suite un petit article sur sa vie au front,
Le 4 août 1914, la Grande-Bretagne déclara la guerre à l'Allemagne. Comme le Canada faisait partie de l'Empire britannique, il était inévitablement en guerre et ses citoyens de tous les coins du pays s'empressèrent de répondre à l'appel de leur patrie. Moins de trois semaines plus tard, 45 000 Canadiens s'étaient portés volontaires, dont John McCrae. Il devait être en effet nommé chirurgien au sein de la première brigade de l'Artillerie royale canadienne, avec le grade de major et de commandant adjoint.
Peu avant son départ, il écrivit ce qui suit à un ami :
Tout cela est vraiment terrible, et j'y vais parce que je pense que tout célibataire, particulièrement s'il a l'expérience de la guerre, se doit de participer. J'ai plutôt peur, mais j'aurais davantage peur de ma conscience si je restais ici. (Prescott.
In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 77) (traduction)
Il a emmené avec lui un cheval nommé
Bonfire, un cadeau d'un ami. Plus tard, John McCrae a envoyé à ses jeunes neveux et nièces des lettres qu'il prétendait être écrites par
Bonfire et signées avec l'empreinte d'un sabot.
En avril 1915, John McCrae s'est retrouvé dans les tranchées d'Ypres, en Belgique, la région traditionnellement appelée la Flandre qui fut la scène de certains des combats les plus sanglants de la Première Guerre mondiale, soit la deuxième bataille d'Ypres.
Le 22 avril, les Allemands utilisèrent le chlore mortel contre les troupes alliées dans une tentative désespérée pour dénouer l'impasse. Malgré les effets débilitants du gaz, les soldats canadiens ont combattu sans relâche et ont pu tenir bon pendant 16 autres jours.
John McCrae a soigné dans les tranchées, des centaines de soldats blessés chaque jour. Il était entouré de morts ou de mourants. Dans une lettre à sa mère, il écrivit ce qui suit au sujet de la bataille d'Ypres.
J'ai l'impression de vivre un cauchemar. Les combats sont horribles. Pendant 17 jours et 17 nuits, aucun d'entre nous n'a pu changer de vêtements, ni même enlever ses bottes, si ce n'est qu'à l'occasion. Pendant tout ce temps où je n'ai pas dormi, le bruit des fusils et des mitrailleuses n'a jamais cessé, si ce n'est que durant 60 secondes (...) et comme toile de fond permanente,il y a la vue des morts, des blessés, des mutilés et la terrible angoisse que la ligne cède. (Prescott.
In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 98) (traduction)
La veille de la composition de son illustre poème, il perdit au cours des combats un de ses meilleurs amis qui fut inhumé dans une tombe de fortune marquée d'une simple croix de bois. Les coquelicots sauvages commençaient déjà à fleurir à travers les croix de bois placées sur les tombes. Incapable de porter secours à cet ami ni à aucun autre soldat tombé au champ, John McCrae se fit leur porte-parole dans son poème. Ce fut l'avant-dernier poème qu'il écrivit.
Peu après, il fut muté à l'Hôpital général canadien no 3 (McGill) en France, où il devint chef des services médicaux. Au départ, l'hôpital était aménagé dans de grandes tentes à Dannes-Camiers, jusqu'à ce que le froid et l'humidité nécessitent qu'on réaménage dans les ruines du collège des Jésuites à Boulogne.
Lorsque l'hôpital a ouvert ses portes en février 1916, il comptait 1 560 lits sur une superficie de 26 acres. On y retrouvait des blessés de la bataille de la Somme, de la bataille de la crête de Vimy, de la troisième bataille d'Ypres ainsi que d'Arras et de Passchendaele.
John McCrae lui-même a été fortement ébranlé par les combats et les pertes subies en France. Il est alors devenu aigri et désillusionné.
Il estimait qu'il aurait dû faire de plus grands sacrifices. Il a insisté pour vivre dans une tente toute l'année, comme ses camarades du front, plûtot que dans les quartiers réservés aux officiers. Lorsque cette décision a eu des effets néfastes sur sa santé, au milieu de l'hiver, on a dû le forcer à se loger dans un endroit mieux chauffé. Pour plusieurs, il donnait l'impression d'un homme qui n'acceptait pas de ne plus être avec son ancienne brigade d'artillerie. Après la bataille d'Ypres, il n'a plus jamais été cet homme optimiste au sourire contagieux. (Prescott.
In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 110) (traduction)
Pour se détendre, il faisait de longues promenades à cheval dans la campagne française avec
Bonfire . Un autre de ses compagnons a aussi été victime de la guerre : le chien Bonneau qui avait adopté John McCrae pour en faire son meilleur ami.
Il oubliait temporairement les pressions de ses fonctions administratives à l'hôpital en écrivant des lettres et des poèmes. Son dernier poème, «
The Anxious Dead », rappelait le thème de «
In Flanders Fields », cependant, il n'a jamais été aussi populaire que le précédent.
À l'été de 1917, John McCrae a subi de graves crises d'asthme et des accès occasionnels de bronchite. Il est tombé très malade en janvier 1918, et il a lui-même diagnostiqué une pneumonie. On a dû le transférer à l'Hôpital général britannique pour officiers no 14, où sa santé a continué à se détériorer.
Le 28 janvier, après avoir été malade durant cinq jours, il rendit l'âme des suites d'une pneumonie et d'une méningite. Le jour où il est tombé malade, il apprit qu'il avait été nommé consultant médical de la Première armée britannique, le premier Canadien à recevoir un tel honneur.
John McCrae a été inhumé avec tous les honneurs militaires revenant à son grade au cimetière de Wimereux, au nord de Boulogne, près des champs de Flandre.
Bonfire était à la tête du cortège funèbre, et les bottes de McCrae étaient renversées dans les étriers. Son décès a beaucoup peiné ses amis et contemporains. Un copain devait écrire ce qui suit au sujet des funérailles :
C'était une bien belle journée de printemps, aucun de nous ne portait de pardessus et la brume jaillissait des montagnes à Wimereux. J'étais vraiment reconnaissant que le poète auteur de «In Flanders Fields» repose là au soleil, en pleine campagne, qu'il aimait tellement (...) (Prescott.
In Flanders Fields: The Story of John McCrae, p. 77) (traduction)</BLOCKQUOTE>
<BLOCKQUOTE>voici un petit article trouvé sur le net,
La fleur du souvenir John McCrae a au moins eu la satisfaction d'apprendre avant son décès que son poème a connu un franc succès. Peu après sa publication, son poème est rapidement devenu le poème le plus populaire de la Première Guerre mondiale. On l'a même traduit en de nombreuses langues et il est apparu sur d'immenses panneaux-réclame pour faire la promotion des premières Obligations de la victoire en 1917. Les objectifs de cette campagne d'achat d'obligations, qui visait à recueillir 150 millions de dollars, ont été largement dépassés car elle a recueilli 400 millions de dollars.
Vu la popularité du poème, on a adopté le coquelicot comme fleur du souvenir aux morts de guerre en Grande-Bretagne, au Canada, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays du
Commonwealth.
Aujourd'hui les gens continuent de rendre hommage à l'auteur de «
In Flanders Fields » en allant visiter la maison de pierre calcaire où il est né, à Guelph, en Ontario. Cette maison est devenue un musée. Il s'y trouve également un monument commémoratif et un jardin du Souvenir.
Le coquelicot symbolique et le poème de John McCrae sont toujours liés et les voix des morts continuent de se faire entendre lors des cérémonies du jour du Souvenir.
Nous sommes morts,Nous qui songions la veille encoreÀ nos parents, à nos amis,C'est nous qui reposons ici,Au champ d'honneur.</BLOCKQUOTE>
<BLOCKQUOTE>voici le poeme dans ma langue ,, langue de la region ou il a été écrit
In Vlaanderens velden bloeien de klaprozen
tussen de kruisen, rij aan rij,
die onze plaats aanwijzen. En aan de hemel
blijven de leeuweriken vliegen en dapper kwelen,
tussen 't geschut beneden nauwelijks te horen.Wij zijn de Doden. Enkele dagen geleden nog
leefden we, voelden de ochtendstond,
zagen de gloed van de avondzon, beminden en werden bemind en nu liggen wij, gevelden,
In Vlaanderens veldenZet onze strijd met de vijand verder.
Met falende handen reiken wij u over
de toorts. Aan u haar hoog te dragen.
Doet gij dit niet, dan zullen wij in deze aarde
geen rust kennen, ondanks de klaprozen
In Vlaanderens velden</BLOCKQUOTE>
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photos du site john mac rae a boezinge pres d ypre, lieu ou il ecrivit le fameux poeme,site ouvert au public toute l année
copie de l original
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