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Messages : 3568 Date d'inscription : 18/02/2008
| Sujet: Biebuyck Aloïs, chef de corps belge Lun 30 Juin - 3:52 | |
| post de verdanielvoici la courte biographie de celui qui fut le chef de corps du regiment de mon grand père Né à Sint-Eloois-Vijve, le 20 juin 1860, décédé à Bruxelles, le 28 janvier 1944.
Lieutenant-Général de l'Infanterie.
Aide de Camp Honoraire du Roi Léopold III, 1934.
Aide de Camp Honoraire du Roi Albert I, 1915-1934.
Commandant de la 4ième Circonscription Militaire, 1920-1922.
Commandant de la 6ième Division d'Armée, 1917-1920.
Commandant de la 3ième Brigade du 3ième Division d'Armée, 1915-1917.
Commandant du 3ième Régiment de Carabiniers, 1913-1915.
Grand Croix de l'Ordre de Léopold avec Palme, Commandeur de l'Ordre de la Couronne et de l'Ordre de Léopold II avec Glaives, Croix de Guerre 1914-1918 avec Palmes, Médaille de l'Yser, Croix de Feu, Médaille Commémorative de la Campagne 1914-1918, Médaille de la Victoire, Croix Militaire de 1re Classe, Croix Commémorative de la Maison du Roi Albert, Médaille Commémorative du Règne de Léopold II, Médaille Commémorative du Centenaire.
Grand Croix de l'Ordre Royal de Victoria de Grande-Bretagne, de l'Ordre de Sainte-Anne avec Glaives et de l'Ordre de Saint-Stanislas avec Glaives de Russie, de l'Ordre du Soleil Levant de Japon, de l'Ordre du Lion et du Soleil de Perse, de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France et de l'Ordre de l'Épée de Suède, Grand Officier de l'Ordre des SS. Michel et George de Grande-Bretagne, de l'Ordre de l'Aigle Blanc de Serbie, de l'Ordre des SS. Maurice et Lazare d'Italie et de l'Ordre Polonia Restituta de Pologne, Chevalier de l'Ordre du Mérite Maritime d'Espagne, Croix de Guerre 1914-1918 avec Palme France.
Huit Chevrons de Front.
Engagé comme caporal, le 6 mars 1877, au 5e de Ligne, le général Biebuyck passe par tous les grades subalternes et, le 16 octobre 1881, est sous-lieutenant au 1er de Ligne. Breveté d’état-major en 1895, aide de camp du général Lorain en 1900, major aux Grenadiers en 1907, lieutenant-colonel aux Carabiniers, il est, en 1913, placé à la tête du nouveau régiment, le 2e Carabiniers
La mobilisation de 1914 allait permettre au colonel Biebuyck de donner la pleine mesure de ses brillantes qualités. Il participe aux combats de Schiplaken, de Werchter-Wackerzeel, de Duffel, de Lierre, payant jour et nuit de sa personne. En ces journées tragiques du début de la campagne, le 2e Carabiniers, par son chef, devint corps d’élite sur lequel le haut commandement sait pouvoir compter
Sur l’Yser, les valeureux Carabiniers sont de la fameuse contre-attaque de la Boucle de Tervate, du 22 octobre 1914. Avec ses 1er et 3e bataillons, le colonel Biebuyck mène l’assaut, sous une pluie de balles de mitrailleuses. Blessé à la jambe gauche, puis au genou droit le colonel Biebuyck va « quand même » de l’avant, électrisant ses hommes par son mépris de mort. Une troisième balle le met hors du combat. Transporté à Calais, il y retrouve agonisant son fils, lieutenant au 9e de Ligne, mortellement blessé à Lombardzyde. L’ordre du jour de l’armée du 11 novembre 1914 rendait en ces termes hommage à l’héroïque conduite du colonel. « Depuis le début de la campagne, a su obtenir de son régiment le maximum d’énergie et de ténacité. A donné à ses hommes, un bel exemple de courage et de bravoure en conduisant lui-même et avec une vigueur remarquable, un bataillon lancé à une contre-attaque au cours de laquelle il a été grièvement blessé. Sa Majesté le Roi lui a adressé ses félicitations personnelles. »
[center]Général major et nommé aide de camp du Roi en 1915, lieutenant général en 1916, il prenait, en 1917, le commandement de la 6e division d’armée (1er, 2e, 3e, 4e Carabiniers, 1er et 2e Grenadiers).
Lors de l’offensive libératrice de 1918, le lieutenant général Biebuyck reçoit le commandement du groupement Sud comprenant quatre divisions d’infanterie belge, une division française et une nombreuse artillerie lourde franco-anglo-belge
Les brillantes attaques du 28 septembre et du 14 octobre lui permirent d’enlever successivement, de haute lutte, la première position allemande, la fameuse crête de Passendale, puis celle de Moorslede et d’atteindre La Lys, entre Harelbeke et Deinze, objectif final qui lui avait été assigné.
[center]Après l’Armistice, le lieutenant général Pershing, commandant en chef des forces expéditionnaires américaines remettait au général Biebuyck, la médaille pour services distinguées conférée par le gouvernement des Etats-Unis, en reconnaissance des services très importantes rendus à la cause commune. Le 14 août 1919, le lieutenant général Biebuyck recevait le Grand Cordon de l’Ordre de Léopold.
source : Major L. Tasnier | |
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