Lors de la grande guerre , il servait d'abris pendant les bombardements.
Des rangées de couchettes sur trois hauteurs y avaient été aménagées, sur plus de 100 mètres. Les conditions sanitaires étaient déplorables (un seul robinet au centre du tunnel, aucune latrine, pas de ventilation) , rendant le lieu très difficile à vivre pour le nombre d'hommes qui s'y abritaient.
débat sur la cause de l'accident :
-Le 4 septembre 1916, une corvée, constituée de petits ânes portant des munitions et du ravitaillement arriva au tunnel du côté de Verdun à l'ouest. Un fardeau porté par un des âne prit feu pour une raison indéterminée. L'animal se sentant en danger, pénétra dans le tunnel et mit le feu aux bidons d'essence du groupe électrogène placés à l'entrée. L'animal, effrayé, continua sa course et atteignit le dépôt de munition, au centre du tunnel qui s'enflamma à 21h15. La quasi totalité des soldats prisonniers entre ces deux feux moururent intoxiqués, brûlés et asphyxiés.Plus de 500 hommes trouvèrent la mort dans l'accident. Il n'y eu que deux rescapés.
-L'explosion se produisit à la sortie ouest du tunnel... L'histoire de l'âne !!! est loin de la réalité.
La cause semble aujourd'hui établie. Un fumeur impénitent avait laissé choir un de ses mégots près d'un tas d'explosifs.
Des flammes se propagèrent alors vers des bidons d'essence utilisée pour le fonctionnement d'un générateur d'électricité....
Les survivants de ce drame qui avaient pu parvenir à l'autre extrémité, face à l'ennemi, hésitaient à sortir car les obus allemands tombaient.
-L'accident est du à l'inflammation des réserves d'essence du groupe électrogène situé à l'entrée ouest. La cause de l'inflammation est inconnue: le premier survivant à été projeté à l'extérieur par une blève d'un des réservoir et n'a pas vu ce qui s'est passé.
Le second rescapé à vu le feu et s'est s'enfuit par la galerie des fourneaux de mine donnant sur l'extérieur, située dans la clef de voute au moyen d'une échelle. Il sera le seul à passer puisqu'elle cédera sous le poids des suivants.
récit publié par "lectures pour tous" dans son numéro du 1er avril 1918 :
voici trois photographies émouvantes prises par mon grand père. Il s'agit des victimes de Tavannes. (collec.
subaq)
autres photos (collec.
155C)