La soft Cap 1916-1918

post de feldgrau

Texte de Joe Sweeney , militaria mag 242

"La dernière version de la Service Dress Cap au cours de la grande guerre est adopté le 11 mars 1916. Elle est appelée à supplanter au combat la coiffure d'avant guerre et la casquette d'hiver. Sa coupe tente de combiner l'aspect martiale et un caractère pratique. En apparence elle est proche de la cap d'avant guerre mais sans aucun renfort. Il est possible de la plier pour la glisser dans un sac. [...] La casquette souple est confectionnée avec un minimum de renfort internes. On prévoit cependant des surpiqûres sur le pourtour de la visère et sur le bandeau.
En décembre 1917, est adoptée une variante en tissu de coton kaki (Soft Cap service dress Gabardine) distribuée dans les mêmes conditions qu la version en serge .
Il existe de nombreuses variantes dans la manière dont la soft cap est doublée.  Initialement la coiffe est doublée de toile cirée noire et le bandeau interne de flanelle comme une wintercap . A partir de novembre 1917 la casquette est intégralement doublée de toile cirée. Quant à la casquette souple en coton elle est d'abord doublée comme l'effet de serge puis à compter de mars 1918 , les fabricants sont autorisés à employer du tissu de coton à cet effet. Il est possible enfin d'observer des casquettes en serge doublées de coton.
Entre le 4 aout 1914 et le 31 janvier 1919,  25 579 153 casquette réglementaires e tous types sont commandées. La demande hebdomadaire est estimée à 7 000 casquettes."

Soft cap 1916 : 2nd Bn East Ontario Regiment
Serge , intérieur toile cirée noir et bandeau flanelle



Soft cap 1917/18 : Royal Berkshire Regiment
Gabardine , intérieur et bandeau en toile cirée noir



Soft cap 1918 : Canadian Army Service Corps
Serge , intérieur et bandeau en coton




Trench Cap du Machine Gun Corps (fabrication 1917-18) (collec. Charles)






post de Byng Boys
un modèle de Soft Cap en drap imperméable "denim" apparue courant 1918 et portée par la plupart des troupes du Commonwealth. Celle-ci porte le pli au milieu de la coiffe, témoin d'un long séjour dans le haversack. Les boutons de jugulaire sont en os.