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| la plaque d'identité modèle 1881 | |
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Admin Admin
Messages : 3568 Date d'inscription : 18/02/2008
| Sujet: la plaque d'identité modèle 1881 Jeu 5 Nov - 3:18 | |
| post de papyun petit echantillon de plaques... (collec. Tiraillou) Jusqu'en 1915 le recrutement était régional, les régiments comprenaient donc des soldats de leur région propre, ce qui n'est plus le cas ensuite. A partir de 1915 il devient alléatoire, en revanche en début de guerre le système de recrutement est régional à 95% On sait que les soldats doivent tous avoir sur eux une plaque d’identité, petite médaille ovale en maillechort de 25 sur 35 mm de diamètre, portant inscrits sur une face le nom, le prénom et la classe, sur l’autre le numéro matricule et le nom du bureau de recrutement. Le Docteur Bosredon vient de consacrer, dans les Archives de Médecine et de Pharmacie militaires (aucune date n’est indiquée, mais c’est pendant la guerre) une étude intéressante à cette plaque d’identité et aux autres moyens d’identifications actuellement en usage dans les armées belligérantes. La création de cette plaque prévue dès le temps de paix et même préparée et gravée dès ce moment pour un très grand nombre d’hommes, répond à une préoccupation importante du temps de guerre, celle de l’identification des décédés. Pendant la guerre de 1870 ce sont les prussiens qui adoptèrent et distribuèrent à leurs soldats des petits carrés de fer blanc portant le numéro du régiment, de la compagnie et le numéro matricule de l’homme. Seuls quelques régiments français combattant sur Paris prirent alors l’initiative de faire coudre sur la doublure des capotes un morceau de toile portant écrit à l’encre le nom, celui des parents, l’adresse civile et les numéros du régiment, du bataillon de la compagnie et du matricule. Puis le Ministère de la guerre adopta (aucune date) la plaque ovale dans sa forme actuelle. On en frappa une pour chaque soldat que l’on conserva dans les dépôts jusqu’au jour de la mobilisation. A un moment ( ?) le maillechort fut remplacé par de l’aluminium mais on a du revenir au premier métal, l’aluminium étant susceptible de s’altérer et de devenir pulvérulent (se réduit en poudre). Le règlement prévoit alors le port de cette plaque sous la chemise suspendue à un lacet passant autour du cou. Mais les troupes africaines d’abord, puis beaucoup de soldats ont préférés fixer la plaque au poignet par une chaine, le cordon réglementaire étant insuffisamment solide et devenant un lieu d’habitat pour les parasites. Actuellement (pendant la guerre ?) la plupart l’attachent à un bracelet formé par une chaine de gamelle ou acheté dans le commerce. Une circulaire du 14 mai 1915 (enfin une date) a prescrit de munir chaque homme de deux plaques d’identité du même modèle, l’une devant être ramassée par l’officier d’état civil pour servir au procès verbal de constations du décès, l’autre restant sur le cadavre pour l’identifier en cas d’exhumation ultérieure. Après avoir étudier toutes les plaques d’identité des autres armées, le docteur Bosderon est arrivé à cette conclusion, que la plaque française en maillechort est parmi les plus simples et les plus précises. Toutefois à cause du cordon qui se rompt facilement et pourri, il préconise de la fixer au poignée par une chaine rivée qui obligerait l’homme à ne s’en défaire en aucune occasion. Il prit exemple pour son établissement sur les plaques allemandes sécables à partir du modèle de 1916. La plaque à souche (figure 9 dans le texte) est fixée au poignet par une chaine dite à crémaillère que l’on ferme définitivement au moyen d’un rivet. La chaine est fixée avant le départ du dépôt et ne peut plus être séparée de l’homme. Elle vient d’être distribuée aux armées (aucune date) pour essai et c’est cette circonstance qui nous a conduit à traiter ici de ce sujet pénible certes mais dont l’importance sociale n’a pas besoin d’être soulignée >>. Article paru en décembre 1917 dans la revue Nature. Ce texte permet de mieux comprendre la découverte sur le terrain des plaques en alu ou en maillechort, et le rejet de ces plaques qui a du s’effectuer avec l’adoption de la plaque à souche. | |
| | | Admin Admin
Messages : 3568 Date d'inscription : 18/02/2008
| Sujet: e Jeu 5 Nov - 3:20 | |
| post de bothrops atroxj'ai rassemblé quelques documents officiels inédits dans ce post. Tout d'abord, la décision ministérielle du 2 septembre 1881 qui introduit la plaque d'identité. Je n'ai pu en retrouver qu'un extrait dans le volume de l'année 1881 du mémorial de la gendarmerie : La gendarmerie a retenu les caractéristiques "morphologiques" de cette plaque sans s'attacher aux marquages car ceux-ci lui sont propres. J'ai, toutefois, pu retrouver quelles étaient les caractéristiques originelles de ces marquages : L' endroit ou recto comportait : le nom de famille, le prénom usuel, le corps de troupe et le numéro matricule. L' envers ou verso : indications portées lors du passage du soldat dans la réserve et dans la territoriale. Une circulaire ministérielle datée du 12 octobre 1883 vient modifier ce mode de marquage, en voici un extrait : Le 16 janvier 1884, une " note ministérielle relative aux inscriptions à apposer sur les plaques d'identité" vient préciser cette circulaire du 12 octobre 1883 et décrit le marquage particulier aux indigènes d'Afrique : Le 5 mai 1888, c'est la réalisation matérielle du marquage qui se trouve modifiée. Il est réalisé dans les corps et les poinçons viennent remplacer l'acide azotique : C'est, apparemment, le 16 mai 1899 que les officiers se voient dotés d'une plaque d'identité semblable à celle adoptée pour la troupe en 1881 : Cette circulaire est rapidement abrogée et remplacée, le 11 juillet 1899 par celle-ci, apparemment plus complète : Il semblerait que les tirailleurs et spahis tunisiens n'aient pas eu droit à cette plaque d'identité : Le document suivant vient éclairer la présence du marquage LM sur certaines plaques et a déjà fait l'objet d'un post particulier dont je vais rechercher le lien. Cela concerne les omis, les naturalisés, mais pas uniquement : Il semble que la Marine ait du attendre le 26 novembre 1915 pour voir ses troupes embarquées dotées de plaques d'identité "analogues à celles en usage dans l'armée de terre" : Mesure étendue aux autres catégories de personnels, aux personnels à terre et susceptibles d'être embarqués : le 19 mars 1916 et le 25 avril 1916 : Voila, pour l'instant, en ce qui concerne le modèle du 2 septembre 1881. | |
| | | Admin Admin
Messages : 3568 Date d'inscription : 18/02/2008
| Sujet: e Jeu 5 Nov - 3:41 | |
| quelques plaques (collec. argyll) retrouvée en fouille en artois retrouvée en fouille en artois une plaque en laiton d'un engagé volontaire en 1912 à NANCY (collec. alainK) une paire de plaque trouvée à même le sol dans l'OISE il ya quelques années, elles étaient tenues par des agrafes en acier qui se sont effritées à la découverte. Ce sont les plaques d'un homme du 4° reg de tirailleurs indochinois. marquées: 4 RG TIR IND matricule du soldat et au verson: entré au service 1 avril 1917, elles sont en maillechort (collec. alainK) quelques plaques dont deux en laiton (collec. minen) une plaque du 5e tirailleur indigéne ( Alger) une plaque de la classe 1871!!! plaque "ersatz" d'un poilu d'Epinal de la classe 1917; elle est de forme plus allongée qu'une plaque réglementaire.. exemplaire avec bracelet autre exemplaire, personalisé par son propriétaire, qui a enlevé la chainette, et agrandi les trous pour y passer une petite sangle de cuir... elle comporte la mention "ev" (engagé volontaire) quelques plaques (collec. alainK) 3 sont réglementaires, une est en argent classe 1918 et l'autre est post ww1, achat perso. Voici une plaque avec bracelet cuir (collec. Dragibus) un tube d’identité non règlementaire.(collec. Dragibus) plaque d'officier (collec. Glorfindel) plaque d'officier (collec. Mathurin) la plaque du soldat BOUTIER Léonard de la classe 1918, 4ème bureau de la Seine n°2358.(collec. AEF) Voici une plaque d'avant 1901 (collec. bourlonwood) Le préfixe A ne correspond t il pas au port d'incorporation de notre homme? A pour Alger (peut être) le 1er RIMA était à Cherbourg il prend l'appellation 1er RIC (infanterie colonial) en 1901 En tout cas le nom du proprio est typiquement nordiste ou wallon.. | |
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