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 Jacques de Dixmüde, Baron Jules

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Messages : 3568
Date d'inscription : 18/02/2008

Jacques de Dixmüde, Baron Jules Empty
MessageSujet: Jacques de Dixmüde, Baron Jules   Jacques de Dixmüde, Baron Jules Icon_minitimeLun 30 Juin - 3:47

post de verdaniel

de DIXMUDE, Baron Jules, M.-A.
Né à Stavelot, le 24 février 1858, décédé à Bruxelles, le 24 novembre 1928.



Lieutenant-Général de l'Infanterie.

Commandant de la 3ième Division d'Armée, 1917-1919.

Commandant de la 2ième Brigade de la 3ième Division d'Armée, 1915-1917.

Commandant du 12ième Régiment de Ligne, 1913-1915.

Commandant en Second de l'École Royale Militaire, 1908-1912.



Grand Croix de l'Ordre de Léopold avec Palme, Commandeur de l'Ordre de l'Étoile Africaine et de l'Ordre de la Couronne, Chevalier de l'Ordre Royal du Lion, Croix de Guerre 1914-1918 avec Palmes, Médaille de l'Yser, Médaille Commémorative de la Campagne 1914-1918, Médaille de la Victoire, Médaille de la Campagne Arabe, Croix Militaire de 1re Classe, Étoile de Service, Médaille Commémorative du Règne de Léopold II.

Grand Croix de l'Ordre de Sainte-Anne avec Glaives de Russie, Grand Officier de l'Ordre de l'Étoile de Karageorge avec Glaives de Serbie, de l'Ordre des SS. Michel et George de Grande-Bretagne et de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France, Commandeur de l'Ordre des SS. Maurice et Lazare d'Italie, Médaille pour Mérite Militaire en Argent Italie, Distinguished Service Medal États-Unis, Croix de Guerre 1914-1918 avec Palme France.

Huit Chevrons de Front, un Chevron de Blessure.





Entré à l’Ecole Militaire le 1er mai 1876 ; sous-lieutenant le 4 mai 1878, au 9e de Ligne ; lieutenant le 25 mars 1885 ; adjoint d’état-major le 7 décembre 1886 ; capitaine commandant le 25 mars 1896 ; major le 26 juin 1907 ; commandant en second de l’Ecole Militaire le 30 septembre 1908 ; il est déchargé de ces fonctions le 8 mai 1912 ; lieutenant-colonel le 26 juin 1913 au 12e de Ligne, il commande le régiment à la mobilisation de 1914

La guerre de 1914-1918 allait achever de placer en pleine lumière ce chef, à qui les circonstances devaient réserver, par une sorte de prédestination, un rôle de premier plan en maintes heures tragiques



C’est une bataillon de son régiment, le 2e, sous les ordres du major Collyns, qui soutient héroïquement, à Visé, le premier choc de l’ennemi, puis, le lendemain encore, s’illustre dans la magnifique défense du pont de Wandre. Le 3e bataillon combat vaillamment à Queue-du-Bois et à Bellaire. Quant au 1er bataillon, au moment où il est appelé en renfort, c’est le colonel Jacques en personne qui le mène au sanglant combat de Sart-Tilmant et, par sa bravoure personnelle, électrise l’ardeur de ses hommes

Tout de suite, par ce privilège qui est l’apanage des grand chefs, il prend sur eux un ascendant dont la puissance est telle que, pour ses soldats, son nom seul est comme un drapeau.12e de Ligne a subi de cruelles pertes à Liège, il a conquis en revanche, dans ces premières luttes, une confiance et une ardeur de vaincre qui, constamment exaltées par un chef admirable, feront de lui une unités les plus justement réputées de l’armée.

Partout où il s’engage, il ajoute à sa gloire. A Haecht et à Over-de-Vaart, les 11 et 12 septembre, c’est sous un feu terrifiant d’artillerie et de mitrailleuses que le colonel Jacques porte ses troupes à l’attaque et, par son propre exemple, obtient d’elles un déploiement d’énergie offensive extraordinaire

Non moins admirable fut leur attitude aux bords du pont de Hansbrug, le 13 septembre, quand, pour dégager les vaillants troupes du 11e de Ligne, qui désespérément résistent sous un feu d’enfer à la poussée d’un adversaire très supérieur, le colonel Jacques entraîne à l’attaque que quelques fractions de son régiment, qu’on voit s’élancer, clairons sonnant, bravant la mitraille.[center]Pendant la siège d’Anvers, le colonel Jacques est avec son régiment dans le 4e secteur, que la 2e division d’armée tient entre le fort de Liezele et l’inondation de Heyndonck (Senne) ; une part glorieuse lui revient dans l’échec des deux puissantes attaques allemandes qui, malgré le bombardement formidable dont elles s’accompagnent, sont repoussées devant la tête de pont de Blaesveld.

Puis, c’est la retraite d’Anvers vers l’Yser

Quand cette division atteint la région de Nieuport où elle a été transportée, la brigade Meiser, composée des 11e et 12e de Ligne, reçoit bientôt la glorieuse mission de défendre Dixmude avec les fusiliers-marins de Ronarc’h.

Dixmude… Nom d’épopée que l’on ne peut séparer de celui du colonel Jacques, qui fut l’âme de cette défense héroïque entre toutes

C’est sur lui que repose la garde de la tête de pont édifiée sur la rive Est de l’Yser, et qu’il faut tenir à tout prix, jusqu’à sa mort. Son poste de combat est dans le ville même. Il a fait le serment que, lui vivant, l’ennemi ne passerait pas… Et les obus ont beau pleuvoir sur Dixmude, où les ruines s’amoncellent et que l’incendie dévore ; ses valeureux bataillons ont beau souffrir toutes les misères, tous les tourments, saigner de milles plaies, il tiendra ! Malgré deux blessures successives, il ne veut pas quitter son poste, car il sait que tant que le chef sera la, les hommes se faibliront pas. Et, quand le général Meiser, à bout de forces, doit être évacué sur un hôpital, le colonel Jacques assume, dans l’enfer qu’est devenu Dixmude, le commandement de la brigade des 11e et 12e de Ligne, jusqu’au jour où ces régiments glorieux, ayant atteint la limite de la résistance physique, sont enfin relevés, ayant conquis pour leurs drapeaux magnifiques la Croix de l’Ordre de Léopold.

Promu général-major le 30 avril 1915 et lieutenant-général le 30 mars 1916, il prend d’abord le commandement de la 2e brigade de la 3e division, puis celui de cette division même, qui, sous ses ordres, sera plus que jamais la fameuse « Division de Fer », célèbre déjà depuis Liège

Pendant les longs mois que durée de la guerre des tranchées, le général Jacques occupe tour à tour, à la tête des unités qu’il commande, les divers secteurs du front de l’Yser, y aguerrit les troupes, les prépare à l’ardente offensive qui, le jour venu, « boutera » les Boches hors du Pays. Il est là toujours, donnant l’exemple et payant de sa personne, circulant parmi ses hommes aux tranchées comme au cantonnement. Pas un soldat qui ne connaisse ce chef, ne le respecte et l’admire, pour le renom de bravoure qu’il fait rejaillir sur tous ceux qu’il sur tous ceux qu’il commande. Etre de la « Division Jacques » est un titre de gloire, dont chaque troupier s’énorgueillit

Quand se déclanche la fameuse offensive allemande du printemps 1918, la 3e division occupe le secteur de Merckem. C’est là que, le 17 avril, conjointement avec celle qui se développe au sud d’Ypres, l’ennemi lance la brusque et massive attaque qui vise à atteindre Poperinghe, d’un seul bond. L’ennemi fait irruption dans les postes avancés où les soldats de Jacques sont submergés par le flot assaillant ; il avance d’abord, au prix de lourdes pertes, dans un terrain bouleversé par quatre ans de luttes incessantes. Mais avant même qu’il ait eu le temps d’organiser sur la bande de terrain chèrement conquise, voici que se précipite fougueuse, irrésistible, la contre-attaque des bataillons de Jacques, soutenus par le feu endiablé de l’artillerie… En quelques heures de combats farouches, nos troupes chassent les Allemands de tous les postes envahis. Et quand la bataille prit fin, des certaines de cadavres ennemis gisaient sur le terrain ; près de huit cents prisonniers valides restaient aux mains de la division Jacques qui inscrivait, sur ses étendards, un nouveau nom fameux

Quelques mois plus tard, quand notre armée fonce, à son tour, sur le Boche aux abois, le Roi confie au général Jacques, pour l’offensive du 28 septembre, le commandement du groupement central d’attaque. Celui-ci comprend les 3e et 9e divisions d’infanterie, c’est-à-dire toute la 3e division d’armée en première ligne, et une division française en deuxième ligne

Avec une ardeur et une vaillance éblouissantes, les troupes du général Jacques enlèvent d’assaut la Crête des Flandres et d’emparent, en des combats épiques, du Stadenberg et de Westroosebeke.

Elles ont subi des pertes cruelles ; mais c’est à la décisive victoire, comme il l’avait promis, que leur chef a conduit leurs drapeaux déjà chargés de gloire.

Une ovation triomphale accueille, le mois suivant, le général Jacques quand sa division défile, à Liège, devant les souverains



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