quelques bandes de bachi imprimées en usage durant la premiére guerre mondiale avec les deux ancres caractéristiques qui se font face (collec.
boyer)
la plaque d'identité d'un marin. Elle porte son nom, et son numéro de recrutement, ici le 68 972 à Toulon, et pas le millésime de sa classe comme pour les autres militaires. D'après mes calculs, il doit avoir été immatriculé aux environs de 1916 ou 1917. (collec.
verdun79)
Les lettres E.V signifient "engagé volontaire".
Voici un petit sac de marin. Il a appartenu au matelot Joseph Bodiguel et est daté 1915. (collec.
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Voici un diplôme qui évoque la guerre du quartier-maître Marius, Augustin Milh, qui servait à bord du navire hôpital Bien-Hoa. Il a fait la campagne d'Orient.(collec.
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Sur ce tableau de décorations, on trouve la commémorative 14-18, la médaille interalliée, les rubans de la Croix du combattant, de la médaille des blessés et de la médaille d'Orient.
le fascicule de mobilisation d'un jeune marin de la classe 1916. Originaire du Pas-de-Calais,il s'est embarqué sur un navire de commerce de Bordeaux, comme soutier. (collec.
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voici le brevet torpilleur d'un marin, né à La Rochelle, mais vivant dans les Deux-Sèvres, brevet obtenu le 11 septembre 1913. (collec.
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Le jeune torpilleur est entré en service sur le cuirassé Bouvet comme... maître d'hôtel. Et il a péri le 18 mars 1915, dans les Dardanelles, quand le Bouvet a sombré avec une grande partie de son équipage (680 morts, 70 survivants).
le batiment :
Le salut aux morts du Bouvet
voici le livret de solde d'un jeune matelot, engagé volontaire dans les derniers jours de la guerre, en octobre 1918.(collec.
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une bande de bachi, hélas incomplète, pour un marin du Colbert. Cette bande est d'un modèle ancien, puisque les ancres ne sont pas têtes bêches, après le nom du bâtiment, mais disposées de chaque côté du nom du navire.(collec.
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un sac de marin, celui du matelot Chauvin, de Rochefort. Il possède la particularité d'être confectionné à partir de la réunion d'un petit sac et d'un grand sac ayant appartenu au même homme.(collec.
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Le sac est doublement daté :
1913 pour le petit sac, 1910 pour le grand. Et on distingue le cachet rond à l'ancre de marine.
En métropole, le petit sac servait surtout lors des permissions, le grand étant le plus souvent utilisé lors des changement d'affectation.
Cette réunion des deux sacs en un seul permettait une plus grande capacité lors d'un séjour outre mer entrainant la délivrance d'un casque colonial......
marin début xxème siècle (expo ASTUM) le pantalon à pont du matelot Chauvin, de Rochefort, dont je possédais le sac. Il est daté 1913 (collec.
verdun79)
chemise de travail du matelot Chauvin. Très épaisse, sans doute en toile de chanvre, elle ne comporte aucune poche, ni aucun parement à l'extrémité des manches, juste un bouton en os à l'ouverture du col et des petits trous de serrage au bas, près de la taille..
Elle n'est pas datée, seulement matriculée.(collec.
verdun79)
Et voici le traditionnel pull du marin, rayé bleu et blanc. Celui-ci n'est pas garanti d'époque. D'ailleurs, je ne sais pas ce qui fait la différence...(collec.
verdun79)
un pantalon en toile. Il comporte des boutons en os, et une poche à gousset à l'entrée de la poche droite.
Il possède également une patte de fermeture intérieure à deux boutonnières.(collec.
verdun79)
Voici le "cousin" du précédent, qui possède exactement les mêmes caractéristiques.
En voici un troisième, légèrement différent. La poche de gousset se trouve sous la ceinture, à droite, les boutons sont en corozo mais il ne possède la patte de toile d'attache intérieure à deux boutonnières.
De plus la toile employée est légèrement différente.(collec.
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Une autre chemise (collec.
verdun79) Elle a appartenu à un marin de Brest. Elle est légèrement différente des premières de ce post par la forme du col, sans boutonnière et par le bas des manches, qui comporte des boutons en os.
Par contre, elle est datée de 1919.
une boucle de ceinturon pour officier de marine. (collec.
verdun79)
Les papiers militaires d'un ancien fantassin, reconnu inapte à la marche pendant la guerre, et affecté durant le conflit comme manoeuvre à la direction de l'artillerie navale de Toulon.(collec.
verdun79)
un col marin, mais il n'est ni daté, ni réceptionné, ni matriculé.(collec.
verdun79)
un bachi, recouvert d'un couvre bachi en toile. Ce dernier comporte juste un trou pour laisser passer la base du pompon.(collec.
verdun79)
Comme pendant la WW1, le pompon n'était pas amovible, mais cousu, j'ai un petit doute sur l'époque de ce couvre bachi.
il ne comporte plus de doublure et le matricule est imprimé directement sur le tissu de la coiffe (?????) (64 264 5, donc un matelot de Toulon).
une redingote de lieutenant de vaisseau, à col droit rabattu. L'étiquette nominative dans la poche a hélas été découpée.(collec.
verdun79)
une couverture de la marine, mais j'ai des doutes sur l'époque.
Marquée "Hamacs", elle présente également des ancres de marine, un matricule (5 055), les initiales du fabricant (EdC), et un reste de marquage au pochoir illisible.
Dimensions : 2,03 m X 1,30 m.
oici une photo de marins devant un canon de gros calibre et un livret militaire (collec.
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