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ir 76 de HambourgJe vous présente une rareté, un kepi de capitaine des sections de chemin de fer de campagne ( SCFC ) en 1914, en l'occurence de la 10ème section.
Pour organiser ses transports et les constructions et exploitations de lignes militaires, le ministère de la Guerre avait une direction dénommée : Direction des Chemins de fer de Campagne (D.C.F.C.) comprenant des compagnies de sapeurs de chemin de fer fournies par le 5e régiment du génie et de sections de chemins de fer de campagne
Les sections de chemins de fer de campagne ou sections techniques d'ouvriers de Chemins de fer de Campagne étaient des unités militaires dont l’organisation était réglée dès le temps de paix. Elles étaient chargées en temps de guerre avec les sapeurs de chemins de fer du 5e RG, de la construction, de la réparation et de l’exploitation des voies ferrées, dont le service n’était alors plus assuré par les compagnies nationales et locales. Leur personnel recruté dans le personnel des réseaux, parmi les ingénieurs, employés et ouvriers au service des grandes compagnies et du réseau de l'État, soit volontaires, soit assujettis au service militaire par la loi de recrutement, était réparti en dix sections formées de la manière suivante :
1re: P.L.M. ( Paris-Lyon-Méditerranée )
2e : P.L.M.
3e : P.O. (Paris-Orléans)
4e : État
5e : Nord
6e : Est
7e : Midi
8e : Est, État et Nord
9e : État
10e : chemins de fer secondaires.
Il s’y ajoutera, au commencement en 1917, une 11e section qui sera fournie par le P.L.M., et, après l’armistice de 1918, une 12e section, constituée par tous les réseaux, pour la direction et la surveillance du service en Alsace-Lorraine.
Chaque section comprenait un commandant de section avec attributions de chef de corps, des fonctionnaires, employés et ouvriers, répartis entre un service central, les trois divisions du mouvement, de la voie et de la traction et un dépôt central commun. Le personnel portaient des brassards des services des chemins de fer : rouges pour la traction, blancs pour l'exploitation, jaunes pour la voie et l'entretien. C’étaient en résumé de petites compagnies de chemins de fer pouvant exploiter de 100 à 200 kilomètres, suivant l’intensité des transports.
Avec les événements de la guerre 14-18, les activités de chaque section ont été redéployées sur l'ensemble de la ligne de front. Sur ces dix sections, sept ont été mobilisées en tout ou en partie durant la Première Guerre mondiale. Celles qui ont fourni le plus gros effort sont la 3e, la 7e et la 10e.
La 10eme section, mobilisée en novembre 1914, a exploité tous les réseaux de voie métrique utilisés pour les opérations militaires : chemin de fer Belfortiens, ligne de Lunéville à Einville, réseau Meusien, où elle a déployé un remarquable effort pendant la bataille de Verdun, Chemins de fer de la Banlieue de Reims, réseaux des Flandres. Le Meusien ravitailla la IIe armée. La gare régulatrice de Saint-Dizier expédia quotidiennement sur Verdun : 21 trains de vivres, 7 de munitions, 9 de matériels, 2 de troupes, évacuant aussi 5 à 7 trains de blessés. Au total, du 21 février au 1er juin 1916, l'ensemble du trafic s'éleva à 119 000 wagons.
Des fractions de la 1re section ont été mobilisées du 20 avril 1916 au 15 avril 1919.
La 6e section, partiellement mobilisée de mai 1915 à février 1919, a exploité les lignes du réseau d’Alsace-Lorraine reconquises au début de la campagne.
La 9e, partiellement mobilisée en 1915, a exécuté des travaux de voie dans le Nord.
La 4e section a été mobilisée après l’armistice de 1918.
Après l’armistice, le personnel des sections de chemins de fer de campagne participe à l’exploitation des réseaux d’’Alsace-Moselle, du Luxembourg et des pays Rhénans.
( source : wikipedia )
Voici le képi:
Etant rattaché au 5ème régiment du génie (Versailles), cette unité porte les boutons du génie sur les côtés):
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bothrops atroxil s'agit, effectivement, d'une rareté car, d'une part la diffusion de ces képis a été des plus réduites compte tenu des effectifs de cette spécialité, et d'autre part, nous sommes en présence d'un képi de commandant de section (c'est le terme consacré), celui de la 10ème, (c'est le terme consacré), or le nombre de ces sections est limité.
Le
modèle est celui de
1888, date à laquelle le
bandeau a pris la
couleur écarlate.
Il était, auparavant, depuis 1887, identique à celui des officiers du génie, mais déjà avec son galonnage particulier.
La coiffure de ces spécialistes fut, initialement une casquette...
Je dispose de textes et illustrations de 1887, 1888 et 1890 (avec détails des soutaches et broderies dentelées et leur signification) que je mettrai en ligne dans le cours de ce post.
J'ai remis en ligne, récemment, les images qui suivent, mais je ne retrouve plus le post correspondant :
un petit galop d'essai avant de préparer l'essentiel : l'avènement du bandeau en drap écarlate le 21 avril 1888, ainsi que le "bricolage" autorisé aux détenteurs de képis de l'ancien modèle (1887) :
Voici la description de l'uniforme des sections techniques d'ouvriers des chemins de fer de campagne du 21 aout 1887.
La description du képi figure à l'article 15 :
a partir du 25 avril 1918 les bandeaux de képi redevienne noir au lieu de rouge