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 Face aux attaques de chars : la théorie antichar allemande

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MessageSujet: Face aux attaques de chars : la théorie antichar allemande   Face aux attaques de chars : la théorie antichar allemande Icon_minitimeVen 3 Aoû - 13:28

post de MCA 9126



L'élargissement de la tranchée de première ligne par les Allemands fait suite aux premières attaques avec chars des britanniques.
En Avril 1917, à Juvincourt le Groupement Chaubès, au nord de la ferme du Temple, s'est déjà heurté aux tranchées élargies.

Cet ordre du commandement allemand a plus probablement été pris début 1917.

Après la première attaque britannique, l'analyse allemande, de ce premier engagement, a été qu'il était possible de contrer les chars en utilisant :
- les tranchées élargies,
- des 77 mm antichar placées très en avant (et ne ce décelant que sur attaque avec chars)
- les feux de l'artillerie du secteur (avec guidage par l'aviation ou par ballons d'observation).

La première attaque avec chars des français (16 Avril 1917) donna aux commandement allemand l'impression que leur approche était la bonne et ces premières mesures furent complétées par :
- les fusils antichar de 13 mm
- les champs de mine
- les fossés et obstacles antichar.

En 1918, sur la ligne Hindenburg, les alliés se retrouvèrent face à l'ensemble de ces réponses allemandes et ils purent vérifier les limites de certains de ces réponses.

Le fusil antichar demandaient des combattant très aguéris et particulièrement bien formés à l'emploi de cette arme.
Ce n'était souvent pas le cas, et bon nombre de ces fusils furent retrouvés non utilisés.

Les réseaux de mines antichar étaient souvent mal camouflés et décelables par reconnaissances aériennes.
Dans les attaques du secteur de Suippes, les photos aériennes permirent de déceler ces réseaux, et les chars se mirent en place derrière des démineurs du génie.

Pour les français, le char n'intervenait que dans l'attaque des seconde et troisième ligne.
C'est donc l'infanterie qui se heurtait en premier aux tranchées élargies, aux champs de mines, aux fossés et aux obstacles antichar.
Après la conquète de cette première ligne et la préparation des passages sur cette tranchée, les chars intervenaient, avec l'infanterie, pour la conquète de la deuxième ligne.

Le plus gros problème pour les chars, dans les combats de conquète de la ligne de front stabilisée, restait le bouleversement du terrain par l'artillerie.
Avec la reprise de la guerre de mouvement et le retour d'un terrain souvent vierge de traces de combat les chars purent alors donner toute leur efficacité.

C'est à ce moment que les Allemands perçurent les limites de leur théorie antichar.
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