post de
YannuzJe vais vous présenter mon arrière grand père, le Lieutenant Colonel Louis Lourdel.
Lieutenant Colonel Louis Joseph Antoine Lourdel
Né le 11 Octobre 1868 à Virieu-le-Grand (Ain)
Engagé volontaire le 25 octobre 1888 il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr dans la 73ème promotion (1888-1890), promotion du grand triomphe (N° de mérite aux examens de sortie: 358ème sur 435 élèves)
Le 1er octobre 1890 il est incorporé au 133eme régiment d’infanterie en tant que sous lieutenant
Lieutenant au 133eme RI le 1er octobre 1892
Promu capitaine au 77ème RI le 16 mars 1901
parti le 1er mars 1904 pour un congé de 3 ans pour en jouir à Virieu-le -Grand
passé au 138eme RI
Passé au 38eme RI le 24 février 1906
Démissionnaire le 12 avril 1907
Capitaine de réserve au RI de Belley le 24 juillet 1907
Rappelé à l’activité à la mobilisation générale du 2 Aout 1914
333eme RI de réserve
chef de bataillon de réserve le 22 janvier 1915
chef du 3ème bataillon de réserve au 60ème Régiment territorial d’infanterie le 9 Avril 1915
chef de bataillon de réserve au 33eme RI le 8 Novembre 1915
Lieutenant Colonel de Réserve à titre définitif le 27 Janvier 1917
Lieutenant Colonel de Réserve au 230ème RI le 10 Février 1917
Participe au Fêtes de la Victoire, le 14 Juillet 1919, à Paris.
Décédé le 16 Janvier 1933 à Virieu-le-Grand (Ain)
Blessures de guerre:Le 28 Aout 1914 à l’ouest de Gerbéviller à été blessé par une balle qui lui a traversé le pied droit (Certificat N°5 du 333eme RI)
Le 30 Octobre 1916 contusion de la région lombaire et de l’épaule gauche par E.O. au fort de Vaux
Médailles:- Chevalier de la Légion d'honneur le 31 juillet 1915
- Officier de la Légion d’honneur 20 Aout 1918:
« Chef de corps de très haute valeur, ayant su prendre sur ses hommes un ascendant tel qu'il peut tout leur demander. Au cours de très durs combats, privé de presque tout son personnel officier, a exercé son commandement avec une réelle maîtrise, formant son régiment sur quatre positions différentes, pour résister à la poussée puissante de l'ennemi. Au moment de la relève de sa troupe, a su obtenir d'elle un nouvel effort pour parer à une attaque allemande très menaçante. »
- Croix de guerre avec 6 palmes
- Cité à l'ordre de l'Armée le 28 octobre 1916 :
« Officier supérieur tout à fait hors ligne. Le 24 octobre 1916, a mené son bataillon à l'attaque, avec un brio et un entrain remarquables. A enlevé d'un seul élan tous les objectifs qu'il devait atteindre, et a maintenu sa troupe sur les positions conquises pendant plusieurs jours malgré les efforts de l'ennemi et l'acharnement du tir de son artillerie. »
- Cité à l'ordre de l'Armée le 13 septembre 1918 :
« Le 10 août 1918 a porté son régiment dans un élan superbe à plus de six kilomètres de sa base de départ, enlevant un point d'appui solidement organisé, et traversant une rivière sur un seul pont violemment bombardé. Le lendemain, a progressé encore de plus de quatre kilomètres, dans un combat âpre et pénible, et s'est emparé d'un gros village bien défendu. Du 12 au 20 août, par une série d'opérations réduites, mais constamment renouvelées, a gagné les objectifs assignés, maintenant très haut placé, malgré des pertes sévères, le moral de son régiment. »
- Citation du 230ème Régiment d'Infanterie à l'ordre de l'Armée le 31 octobre 1918 :
« Depuis plus de quatre mois, au cours de nombreux combats entre Soissouset la forêt de Villers Cotterets, ainsi que dans le massif de Thiescourt, a fait preuve tour à tour d'opiniâtreté dans la défensive et d'ardeur dans l'offensive. Pendant la période du 26 septembre au 9 octobre 1918, sous les ordres du lieutenant-colonel Lourdel, a enlevé de haute lutte et sans arrêt l'Ouvrage de la Défaite (Main de Massiges), l'ouvrage Rond et l'ouvrage du Calvaire (lignes de Bouconville), le bois de la Malmaison, le Franckfurter-Berg et Vaux-les-Mourons (position Brunehilde). Donnant droit devant lui, a bousculé l'ennemi, débordé les positions qu'il a contournées et fait tomber. Dans cette progression où il a eu la chance de délivrer de l'occupation de l'ennemi le premier village des Ardennes, a pénétré de plus de 12 kilomètres dans les lignes ennemies, faisant 500 prisonniers, capturant 64 mitrailleuses, 3 canons, 4 minenwerfers (mortier "léger" de 76mm, qui pesait tout de même quelque 100 kg, )et un matériel considérable. »
- Citation du 230ème Régiment d'Infanterie à l'ordre de l'Armée le 10 novembre 1918 :
« Unité homogène assouplie, remarquable d'endurance et de ténacité. Le 14 octobre 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel Lourdel, après dix- huit jours de combats incessants, a forcé de haute lutte le passage de l'Aisne, en tète de sa division, sous les feux concentrés de l'artillerie et des mitrailleuses ennemies. Le même jour et le jour suivant s'est porté à 4 kilomètres et demi de la rivière, assurant les gains obtenus et permettant aux unités voisines de faire leurs mouvements et d'achever le succès.
S'est heurtée dans cette opération aux troupes les plus réputées de l'adversaire (1er, 2ème et 4ème Régiments de la Garde, 3ème Bataillon de chasseurs), les a bousculées, leur capturant 581 prisonniers, 8 minenwerfers et 108 mitrailleuses. »
- Commandeur de la légion d’honneur le 28 mars 1932